16-17-18 Août 2002

Quatre lions dans l' YONNE.

Je sais, c'est facile, c'est dailleurs pour ça que je n'ai pas pu m'empêcher de la faire. Parmi les quatre fauves que sont Patrick, François, Eddy et Michel, tous ne rugiront pas aussi fort. A vrai dire, l'aventure ne commencait pas très bien puisque Patrick était souffrant de la tuyauterie, Michel des jambes alors que François se plaignait de n'avoir pu rouler faute d'une météo cléménte. Seul Eddy, bronzé et remonté comme toujours affichait ses ambitions.
En tout cas, une belle expérience à renouveler avec un coup de chapeau aux organisateurs et aux autres coureurs très accueillants, extrêmement sympas, toujours prêts à nous aider, sachant rouler sans trop serrer, la preuve aucune chute en quatre jours.

Demandez le progamme :

16 Août, premier jour :
7 h15 : remise des dossards
8h : rallye obligatoire de 22 km
10 h : Prologue de 5.7 km
14 h 40 : Etape en ligne de 90 km

17 Août, deuxième jour :
8 h 45 : rallye obligatoire de 60 km
14 h 30 : Etape en ligne de 90 km

18 Août, troisième jour :
8 h 45 : étape en ligne de 85 km
14 h 45 : contre la montre individuel de 13 km


Premier jour : la tactique de la tenaille
La tactique de la tenaille a été rendue célèbre dans le film hautement culturel : " on a perdu la 7eme compagnie ".
I l s'agit donc de poster des coureurs à l'avant poste et d'autres en arrière, en attendant....que ça aille mieux.
Pour le prologue, pas de soucis, tout le monde se place dans la première moitié du tableau avec des accessits pour Eddy et Patrick, très en forme.
En revanche l'après-midi, ça rigole moins, il faut préciser que la température affiche 32° de moyenne (des variations de 30 à 37 seront enregistrées) sur la course et le dénivellé 1160 M.
Patrick arrive dans le groupe de tête , Eddy aussi mais a tout donné, et victime de désydratation cherche des toilettes sans savoir d'ou va arriver le trop plein, les intestins le feront souffrir pour le reste du séjour. François arrive attardé tout comme Michel, pas en forme, au rythme cardiaque hymalayesque.
Classement général :

en 1ere : Patrick : 4e, Michel : 25e
en 2e : Eddy : 3e, François : 19e

Deuxième jour : On se place :
Le thermostat remonte d'un cran, 33° de moyenne. Le tracé est moins éprouvant mais on nous l'annonce dur quand même. Le dénivelé est de 915 M. Comme la veille, la route propose une succession de toboggans, plus ou moins longs ponctués de bosses plus sérieuses. Le vent est présent mais pas trop gênant. Les rallyes sont une bonne idée, même s'ils amputent les nuits de quelques heures de sommeil réparateur, ils permettent de faire connaissance et de dérouiller les jambes. L'étape, que l'on aurait souhaitée calme pour parfaire l'échauffement part à bloc après 300m de course.
Comme la veille,Patrick pointe avec le groupe de tête tout comme Eddy. François lâche prise après 15 bornes lors du premier grimpeur, Michel qui retrouve un peu de jambes se fait remarquer en explosant un rayon 20 bornes avant l'arrivée, ce qui lui sera fatal dans la bosse suivante.
En 1ere : Patrick : 4e, Michel : 20e
En 2e : Eddy : 2e, François : 21e

Troisième jour : EDDY...fiant !
Là, on ne plaisante plus, tout se joue aujourd'hui et si Patrick est serein, Eddy est à cran. Déjà la veille, son manque de sérénité était arrivé à bout de la sieste de Patrick à force de questions. Il est vrai qu'il joue gros et la victoire est envisageable, il n'est qu'à 25" du maillot blanc de . Il à ordre d'attaquer le leader dans la bosse d'arrivée, le fait et reprend ....18". Le chrono prend une grande importance.
Patrick gagne l'étape. Largué en bas de la dernière bosse, il met plein gaz, ne se soucie que du gouvernail et surprend ses adversaires peu avant la ligne, persuadé d'en être débarassé et se regardant un peu trop.
Michel recommence à fonctioner normalement perd assez peu de temps tout comme François qui accuse un peu le coup.
En 1ere : Patrick : 2e, Michel : 19e
En 2e : Eddy : 2e, François : 20e

Pour un chrono, c'est un beau chrono : une belle descente à faire à bloc avec de jolis virages technique, une longue portion roulante avec du vent de face et un tourniquet en ville, juste histoire d'entendre gronder la lenticulaire. Eddy est à 7" du bonheur et à des millers de kilomètres de nous, il vit ailleurs, dans son monde, les plaisanteries ne l'atteignent pas, ils ne les entend pas. 7secondes à reprendre et des questions pleins la tête, des interrogations à chaque mètre parcouru. Il en reprendra 7,3" et après une longue période de doutes prend la première place ex-aequo. C'est une bonne décision, faire 300 bornes de course et se retrouver séparé de quelques dixièmes, il est délicat de dégager une hiérarchie. Belle perf de Patrick, 2e du chrono, bon comportement de Michel 9e (dont la dernière attraction fut de se faire piquer par un taon en roulant) et de François, 12e
En 1ere : Patrick :
2e, Michel : 19e
En 2e : Eddy :
Vainqueur, François : 20e
La
SCA lauréat du challenge des meilleurs rouleurs.

 

Tu t'es vu quand t'as reçu ?
(les prix)

on a dit : tenue cycliste
sur le podium,
pas touriste

Tomber la chemise

Une faiblesse....
dans les bras !

 


En cours de route.....

La mécanique et Eddy....
Après installation des prolongateurs sur son vélo, le plateau ne passe plus. Rouge de colère, il incrimine le système, ses collègues s'apercoivent qu'il a bloqué la gaine, faut tout défaire.
Lors du départ du 1er rallye, le dérailleur d'Eddy refuse tout service, il part dans un nuage de jurons laissant le vélo en plan et aux mains expertes des ses potes. François er Patrick tentent de le raisonner, Michel observe, silencieux, " dans ces cas là, faut laisser passer l'orage " dit-il. Lors du remontage du dérailleur, il fallait observer une certaine inclinaison, non respectée.

   

Remplacement de la mousse
envolée par de l'isolant.

  Le fil rouge sur le bouton rouge
Le fil vert sur le bouton vert.
  Comment bloquer des gaines en
temps, trois faux mouvements.


C'est dit.....

" Faudrait savoir tous les jours on nous dit que c'est plus dur que la veille, alors qu'au départ c'était le premier jour le plus difficile "
" Ben oui, mais ça dépend à quelle vitesse tu passes les bosses "
Forcément !


" Je suis affuté, on voit toutes mes petites veines ! "


" Chez nous, on a plein de bosses, du coup on fait tout pour les éviter, ici, y'en a pas beaucoup, alors chaque fois qu'ils en trouvent une, ils nous la mettent au menu. "


" Bonne nouvelle : on vous enlève un tour de circuit, mauvaise nouvelle, ça fait toujours 90 km. "


" un chantier, c'est quoi ? "
" une galère, en Bourguignon, je crois "



 

Brochettes de vainqueurs
d'étapes

Salut les fleuristes Sieste pour tout le monde !

 
Le 1er podium à
quatre marches

L'est content l'gars

   

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